Quels sont les cas où une rhinoplastie secondaire est nécessaire ?
De manière générale, une chirurgie de retouche du nez est nécessaire dans les cas d’un excès ou d’une insuffisance de résection de la structure ostéo-cartilagineuse nasale. Ce sont ces principaux défauts de correction de la pointe, du dorsum ou des narines, qu’une rhinoplastie secondaire va recorriger. Mais plus spécifiquement, une seconde chirurgie du nez est indiquée :
Dans le cas d’une imperfection de correction de la pointe nasale
- Il s’agit principalement d’une insuffisance de résection du cartilage de la pointe du nez ou d’une insuffisance de remodelage de la pointe. Dans ce cas, le rhinoplasticien peut procéder à une ablation du surplus du cartilage alaire ou pratiquer une suture du cartilage restant, soit les deux à la fois.
- En cas de résection excessive ou d’un excès de suture des cartilages alaires, on peut avoir une pointe du nez excessivement pincée. Ce qui exige alors de procéder à une greffe de cartilage afin de reconstruire les cartilages de la pointe nasale.
- Lorsque la peau a été insuffisamment rétractée, on peut avoir une pointe arrondie, à cause d’un excès d’ablation des os et du cartilage. Dans ce cas, il faut procéder à une redéfinition de la pointe par une remise en tension de la peau à travers une suture des cartilages ou une autogreffe des cartilages.
- Il peut s’agir aussi d’une pointe déviée qui nécessite alors une rhinoplastie de remodelage du cartilage ainsi qu’une greffe.
- Pour la pointe plongeante, un étai de columellaire des cartilages ainsi que des sutures peuvent servir à la remonter.
- Quand à la pointe excessivement remontée, une greffe d’extension du septum nasal peut servir à abaisser la pointe.
Dans le cas d’une imperfection de correction du dorsum nasal
- Une bosse résiduelle du nez, à cause d’une ablation insuffisante, une râpe de cette bosse permet une retouche facile.
- Pour un creusement excessif du dorsum nasal nommé aussi ensellure nasale, causée par une résection excessive de la bosse nasale, une greffe du dorsum, avec quelques fois un prélèvement du cartilage costal peut améliorer le résultat d’une rhinoplastie primaire.
- Pour une déviation du dorsum, une ostéotomie ou une septoplastie peut être nécessaire au cours d’une rhinoplastie secondaire.
- Lorsque le dorsum subi une déformation en V inversé, le traitement au cours d’une rhinoplastie de retouche consiste à réaliser une greffe de cartilage de type spreader grafts.
Dans le cas d’une imperfection de correction des narines
- Notamment les narines évasées, il suffit de réduire la longueur des narines
- Pour des narines rétractées, une greffe de cartilage sur le bord narinaire est suffisante.
Comment se déroule une rhinoplastie de révision ?
La condition sine qua non pour la réalisation d’une rhinoplastie secondaire est de patienter un délai d’un an après la première rhinoplastie. L’intervention se déroule sous anesthésie générale. Le choix de la technique dépend essentiellement du chirurgien, de son inventivité et de sa créativité. Mais il s’agit d’une chirurgie complexe, longue et suffisamment technique qui exige un chirurgien qualifié. L’intervention peut durer au-delà de 2h.
A quel résultat faut-il s’attendre ?
Logiquement après cette chirurgie de retouche du nez, les défauts sont corrigés. Si le résultat approximatif est déjà appréciable après 1 mois, il faut néanmoins attendre 1 an pour le résultat final d’une rhinoplastie secondaire.
Quels sont les risques d’une rhinoplastie de retouche ?
Les risques d’une rhinoplastie de révision sont les mêmes que pour une rhinoplastie primaire. Il s’agit d’hématomes, d’ecchymoses, les risques d’infection ou une perte partielle et passagère de la sensibilité, de petites douleurs, une gêne respiratoire, etc.
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